le 01-05-2018 22:53

Le Premier Ministre Remet Sa Démission au Président de la République

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Emmanuel ISSOZE NGONDET a été reçu en audience par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA ce mardi 1er mai 2018 à 17h00.
 
A cette occasion, Emmanuel ISSOZE NGONDET a présenté la lettre de démission de son Gouvernement à la suite de la décision de la Cour Constitutionnelle de mettre fin aux pouvoirs de la législature actuelle dont la conséquence est la démission du Gouvernement actuel.
 

Monsieur Emmanuel ISSOZE NGONDET a saisi cette occasion pour exprimer au Chef de l'État, sa profonde gratitude pour la confiance sans cesse renouvelée qu’il lui accordée durant son exaltante mission à la tête du Gouvernement.
 

De même, il a adressé au Chef de l’Etat, au nom des membres du Gouvernement les sincères remerciements de son équipe pour son inestimable soutien sans lequel il n’aurait pas été possible, dans un contexte économique et social si peu favorable, de
réussir la tenue du dialogue politique et de lancer la dynamique du Plan de Relance Économique.
 
Enfin, Monsieur Emmanuel ISSOZE NGONDET a tenu à réaffirmer sa loyauté à son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, ainsi que sa totale disponibilité afin de continuer de l'accompagner dans son noble et haut engagement pour le développement du Gabon, notre cher pays.
 
Fait à Libreville, le 1er mai 2018
 


 
 
 
le 01-05-2018 22:47

La Cour Constitutionnelle Dissout l'Assemblee Nationale et Démet le Gouvernement

 

Au Gabon, la Cour constitutionnelle a décidé, ce lundi 30 avril, de dissoudre l'Assemblée et de faire démissionner le gouvernement car la date limite pour organiser les élections législatives n’a pas été respectée. Les autorités gabonaises avaient jusqu'à fin avril pour le faire, c'est à dire jusqu'à ce soir. Dans cette situation de blocage, la Cour constitutionnelle décide de frapper fort.

 


 

C’est un véritable séisme politique qui vient de se produire dans le pays. Les décisions de la Cour constitutionnelle sont sévères. L’Assemblée nationale est dissoute. Entre temps, le Sénat a été désigné pour assurer l’intérim de l’Assemblée nationale.

 

 

 

 


 
 
 
le 01-05-2018 12:00

Ali Bongo Ondimba à la Commission Climat du Bassin du Congo

A L'OCCASION DU SOMMET DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT SUR L’OPERATIONNALISATION DE LA COMMISSION CLIMAT DU BASSIN DU CONGO ET LE FONDS BLEU POUR LE BASSIN DU CONGO


Sa Majesté MOHAMMED VI, Roi du Maroc;

Son Excellence Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda et Président en exercice de l’Union Africaine;
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Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo et Président de la Commission du Bassin du Congo,

Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Distingués Invités, Mesdames, Messieurs,

Au moment où s’ouvre ce premier Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur l’opérationnalisation de la Commission du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, je voudrais commencer par rendre hommage au Président de la République du Congo, Monsieur Denis SASSOU NGUESSO pour cette heureuse Initiative dont la dimension symbolique est fondamentale.


Il me revient également d’adresser mes félicitations à sa Majesté MOHAMMED VI, Roi du Maroc dont la Présidence de la COP22 de Marrakech a permis à l’Afrique de se doter de trois instruments régionaux de lutte contre les changements climatiques, à savoir : la Commission du Sahel, la Commission des États insulaires et, enfin, la Commission du Bassin du Congo qui nous réunit aujourd’hui.

Mesdames et Messieurs, Distingués Invités,

Ce Sommet constitue pour moi, une occasion privilégiée pour rappeler l’importance de la question du dérèglement climatique pour notre continent.

Loin d’être une utopie écologiste ou une spéculation environnementale, le changement climatique est au centre de notre devenir et il nous faudra, très rapidement, montrer notre capacité à changer de paradigme, en nous inscrivant dans la logique d’un développement économique, plus harmonieux et plus durable.


S’il était encore nécessaire de le prouver, ce Sommet marque, une fois de plus, notre volonté inébranlable à oeuvrer contre ce fléau, en proposant nos propres solutions pour répondre à une catastrophe dont nous ne sommes malheureusement pas les premiers responsables.

En effet, avec moins de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre continent est le plus vulnérable face aux changements climatiques notamment en raison de sa trop faible capacité de résilience.

C’est d’ailleurs pourquoi, une Initiative pour l’Adaptation en Afrique est en cours d’opérationnalisation afin de soutenir tous les efforts déjà déployés par nos Etats et renforcer notre capacité d’adaptation.

La question du changement climatique reste une question globale qui nécessite des réponses globales et la contribution de tous : Etats, organisations internationales, structures philanthropiques et secteur privé. Il ne s’agit pas d’aider l’Afrique. Il s’agit de sauver notre planète commune.

Mesdames et Messieurs, Distingués Invités,

La Commission et le Fonds pour lesquels nous sommes réunis ce jour constituent l’un des outils de mise en oeuvre de l’Accord de Paris par une région africaine, celle du Bassin du Congo élargi.


Faut-il le rappeler, notre région compte plus de 250 Millions d’hectares de forêt tropicale dense et humide, faisant de nos pays les gardiens du deuxième réservoir de carbone forestier du monde.

Il nous revient de préserver cet important patrimoine mondial, tout comme il revient à la Communauté des Nations de nous y accompagner.
Il est donc plus que temps que tous et chacun comprennent qu’il ne s’agit plus d’une simple question environnementale, mais bien d’enjeux économiques, sociaux et même sécuritaires pour notre sous-région.

Mesdames et Messieurs, Distingués Invités,

Par ma voix, la République Gabonaise réitère tout son engagement à assumer sa part de responsabilité dans l’effort mondial de lutte contre le dérèglement climatique. Tel que nous nous sommes déjà engagés, nous poursuivrons nos efforts de réduction d’émission à travers la mise en oeuvre de notre Plan National Climat et de notre Plan National d’Affectation des Terres dont les objectifs visent respectivement un développement sobre en carbone et une gestion optimale du territoire.

Mesdames, Messieurs, Distingués Invités,

Soyons-en convaincus, la somme de nos actions individuelles contribuera à notre réussite collective. C’est en cela que je conclurai mon propos en réitérant mes vifs encouragements au Président Denis SASSOU NGUESSO afin qu’il poursuive ses efforts dans l’opérationnalisation de ces instruments.

Enfin, à défaut de conclure, je lance à nouveau un appel à nos partenaires traditionnels, aux organisations non gouvernementales et au secteur privé à soutenir la démarche de durabilité que nous engageons ici.

Je vous remercie.
 


 
 
 
le 01-05-2018 11:52

L'UJPDG Prend Part au Séminaire Organisé par l'AJEV


 

Le Parti Démocratique Gabonais par l'entremise du Secrétaire Général Adjoint, en charge de l'UJPDG, le Camarade Marius Assoumou Ndong, a pris part au séminaire organisé par la plate-forme associative AJEV sous le thème 《Comment valoriser et impacter le développement du Gabon en tant que parti politique, association, ONG et membre de la société civile》




 
Le Camarade, Marius Assoumou Ndong a notamment débattu sur 《La Modernisation et le dynamisme des partis politiques》 et défendu les valeurs cardinales que prônent le Parti Démocratique Gabonais, à savoir le progrès et la modernisation de notre pays.

 
#UJPDG_Moteur_Des_2R
 


 
 
 
le 25-04-2018 07:40

Bilan d'étape du Plan de Relance de l'Economie

BILAN D'ETAPE DU PLAN DE RELANCE DE L’ECONOMIE (PRE)  2017-2019

En lui confiant la direction du 1er Gouvernement de son 2nd septennat, le Chef de l’Etat Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a prescrit au Premier Ministre Chef du Gouvernement, Emmanuel ISSOZE NGONDET, une feuille de route claire : poursuivre la mise en œuvre du PSGE tout en y apportant des corrections nécessaires qu’imposent les difficultés économiques depuis 2015, et prendre des mesures concrètes pour améliorer le bien-être des populations. 


Le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), a été contrarié par l’affaiblissement des capacités budgétaires du pays, consécutif à la baisse des cours des matières premières, notamment du pétrole.
 
Le 17 mai 2017, le Gouvernement adoptait un Plan de Relance de l’Economie (PRE) pour la période 2017-2019, conformément aux très hautes instructions du Président de la République, Chef de l’Etat.  
 Le PRE vise trois principaux objectifs stratégiques, à savoir : 
- rétablir l’équilibre de nos finances publiques ; 
- accélérer la diversification de notre économie ;
- réduire la pauvreté. 


UN AN après son exécution, les résultats obtenus sont globalement positifs :
- Réduction progressive du déséquilibre du budget de l’Etat, avec le rétablissement de la confiance des partenaires financiers internationaux qui en accordant un appui substantiel de 552 milliards de FCFA au Gabon, lui ont permis de réduire le déficit budgétaire global qui est passé de 6,6% du PIB en 2016 à 3,6% du PIB en 2017 ; de maintenir la confiance des bailleurs de fonds en honorant ses engagements extérieurs, réduisant ainsi de manière significative l’endettement public de cinq points du PIB.  
- Le niveau d’endettement public étant passé à 59% du PIB en 2017, cette baisse a permis au Gouvernement d’atteindre, avant même l’échéance de 2019, l’objectif qu’il s’était fixé, à savoir un taux d’endettement public de 60% du PIB.  
- 55 milliards de FCFA ont été économisé au titre de la maîtrise des dépenses courantes, et 13 milliards de FCFA au titre de la réduction de la masse salariale.  
- Maintien d’une croissance positive

Par ailleurs, en dépit de la sévérité de la crise de 2015, notamment son impact sur le secteur pétrolier, le Gabon a su éviter la récession et maintenir un taux de croissance de 0,8% du PIB, dont il faut se féliciter quand bien même il reste en dessous de l’objectif de 2,5% fixé au début de l’année 2017.  

En matière de REDUCTION DE LA PAUVRETE et D’AMELIORATION DES SERVICES AUX USAGERS, les mesures prises par le Chef de l’Etat le 31 décembre 2017 dans le cadre du Plan d’urgence ont connu un heureux début d’exécution :  
- L’effectivité de la mesure de gratuité des frais d’accouchement 
- Le lancement du Fonds d’Initiatives Départementales (FID)
- La Rénovation en cours de 789 écoles
- La dotation en cours de salles informatiques et d’ordinateurs
- La fourniture en cours de 80.000 table-bancs
- La mesure d’exonération pour créer 10 000 emplois
- La pose de 5.000 lampadaires solaires dans les 9 provinces dans les zones urbaines et en zones reculées de nos provinces.
- etc…

De même, des EFFORTS LOUABLES ont été déployés pour : 
- améliorer l’écosystème juridique du doing business ; - finaliser le catalogue des projets d’investissements ; - renforcer l’initiative privée par le passage de l’informel au formel ; - lutter contre la parafiscalité ; - lutter contre la vie chère ; - revisiter le code des investissements ; - améliorer le cadre de l’investissement ;

CEPENDANT, malgré ces résultats encourageants, les objectifs sont loin d’être atteints.  Il en est ainsi :
- de l’optimisation des recettes ; - de la réduction de la masse salariale ; - de l’apurement de la dette intérieure ; - de la réforme du système financier public ; - de l’amélioration du cadre des affaires ; - de la diversification des sources de la croissance ; - de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration du service aux usagers ; - de la mise en œuvre de certaines réformes.
 
 ‘’La réussite du PRE n’est pas une option. C’est un impératif’’, a déclaré le Premier Ministre Chef du Gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, avant d’inviter l’ensemble des agents de l’Etat, en tête desquels les membres de son gouvernement, à relancer la machine administrative de manière plus vigoureuse.  
''Notre pays, le Gabon, traverse certes une période très critique. Mais les progrès appréciables relevés démontrent à suffisance qu’il est possible de la surmonter''. a t-il conclu.
  
Un chronogramme de mise en œuvre de nouvelles mesures de relance qui impulseraient les efforts de modernisation des infrastructures et de développement du capital humain est attendu.

L'optimisme est donc de mise.

#PresidenceGabon
#PrimatureGabon
#PRE
#PDG2R
#ChangeonsEnsemble
 


 
 
 
 

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